Questions fréquentes

La leishmaniose est une maladie parasitaire chronique grave qui peut toucher les chiens. Elle est causée par un protozoaire appelé leishmania, qui est transmis par les piqûres de phlébotomes (petits moustiques). C'est une maladie grave qui peut être à l'origine de symptômes très variés. Le petit moustique qui transmet cette maladie est présente dans tout le sud de la France, entre
mars et novembre, il pique à l’aube et au crépuscule plus particulièrement. Dû au réchauffement climatique, la zone de présence du phlébotome tend à s’étendre et le nombre de cas est en augmentation. Attention, même si les cas sont rares, les humains peuvent attraper la leishmaniose. La leishmaniose humaine est une maladie émergente en Europe.

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Lorsqu'un chien est infecté par le parasite Leishmania, les phlébotomes peuvent se nourrir de son sang et ingérer les parasites.
Ensuite, lorsqu'ils piquent un être humain, ils peuvent transmettre les parasites à l'homme, entraînant une infection.

Après avoir été infecté par la piqûre d’un phlébotome infecté, le parasite Leishmania pénètre dans le sang et se propage dans tout le corps du chien, infectant les cellules du système immunitaire. Le parasite peut également s'installer dans les organes internes, tels que les reins, le foie et la rate, où il se multiplie et provoque des lésions tissulaires. Au fur et à mesure que l'infection progresse, le système immunitaire du chien tente de lutter contre le parasite, en produisant des anticorps et des cellules immunitaires spécifiques. Ainsi, chez certains chiens, le système immunitaire arrive à lutter contre le parasite, ils ne
développeront alors aucun symptôme. Cependant, la plupart du temps, la réponse immunitaire est insuffisance voire inefficace, ce qui permet au parasite de continuer à se multiplier. Les symptômes de la leishmaniose chez le chien sont dus à la fois à la réponse immunitaire du corps, ainsi qu'aux lésions tissulaires causées par le parasite. Les symptômes sont donc très variés. On peut observer :
 

 Des lésions cutanées : Des lésions dermatologiques, telles que des ulcères, des croûtes et
une perte de poils, sont fréquentes. Ces lésions sont souvent localisées autour du museau, des
oreilles, des pieds et sur le tronc.
 Des troubles locomoteurs : Dans certains cas, la leishmaniose peut provoquer des problèmes articulaires, entraînant une boiterie.
 Épistaxis (saignements de nez) : Des saignements de nez peuvent survenir chez les chiens atteints de formes graves de leishmaniose.
 Une perte musculaire notamment au niveau des muscles masticateurs
 Des troubles oculaires : conjonctivite, uvéite
 De la fièvre, des ganglions volumineux
 Une perte de poids et une faiblesse générale : Les chiens atteints de leishmaniose peuvent
perdre du poids malgré un appétit normal ou augmenté.

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Dans les cas les plus graves, la maladie peut être à l'origine d'une atteinte des organes internes et causer des symptômes tels que des troubles nerveux, rénaux, hépatiques et sanguins. Les signes cliniques sont donc variés et peu spécifiques... La maladie peut donc être assez difficile à reconnaître et diagnostiquer. Le diagnostic de la leishmaniose canine se fait par un vétérinaire après examen clinique complet, questionnement du propriétaire et tests de dépistage. Le traitement de la leishmaniose chez le chien dépend du stade de la maladie et de la gravité des symptômes. Il existe un traitement spécifique contre la leishmaniose sous forme d’injections et de comprimés. Il s'agit d'un traitement au long cours avec des effets secondaires qui peuvent être importants, notamment pour la fonction rénale, et qui nécessite un suivi régulier chez le vétérinaire. En parallèle, d'autres traitements symptomatiques peuvent être prescrits pour gérer les complications de la maladie, tels que les infections secondaires ou les troubles rénaux.
Le traitement doit être administré pendant une longue période, souvent plusieurs mois, voire plusieurs années, en fonction de l'évolution de la maladie et de la réponse du chien au traitement. La guérison complète de la leishmaniose chez le chien est rare, le traitement vise souvent à contrôler les symptômes et à améliorer la qualité de vie de l'animal, mais il ne permet
généralement pas une éradication totale des parasites de l’organisme. Le pronostic dépend du stade et de la gravité des symptômes. Les chiens atteints de la leishmaniose peuvent avoir une espérance de vie réduite et des complications chroniques.

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Dans les cas les plus graves, où la maladie est diagnostiquée tardivement, n'est pas traitée correctement ou en cas d'insuffisance rénale secondaire, le pronostic peut être sombre. Au vu du pronostic réservé et de la difficulté du traitement, la prévention contre la leishmaniose est essentielle. Des antiparasitaires efficaces contre le phlébotome existent : colliers, pipettes spot-on... Ils
permettent une protection contre les piqûres de phlébotome. Il est également recommandé de ne pas laisser son chien dehors le soir notamment dans les endroits humides. En plus des antiparasitaires, la vaccination contre la leishmaniose est fortement recommandée. Elle peut être réalisée à partir de l’âge de 6 mois. Il faut vérifier auparavant par prélèvement sanguin que le chien n’est pas infecté par le parasite. Ensuite, il y a un rappel annuel. A noter que ce vaccin doit être espacé d’au moins 3 semaines avec les autres vaccins.

Le vaccin n'empêche pas l'infection, mais augmente la résistance du chien à l'infection.
N’hésitez pas à nous interroger à ce sujet !

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La stérilisation

Pourquoi et quand stériliser son animal ?
Tout d’abord il faut être sûr de ne pas vouloir lui faire faire une portée. Mais attention si vous souhaitez faire faire une portée à votre animal, il faut vous mettre en règle, Nous vous conseillons de vous rendre sur la page Élevage de chiens et de chats | Service-Public.fr
Si la réponse à la première question est non, se pose la question de la stérilisation. La stérilisation offre de nombreux avantages : plus de chaleurs difficile à gérer, plus de portées non désirées, plus de grossesse nerveuse, plus de risque d’abcès de l’utérus notamment.
L’abcès de l’utérus ou pyomètre est une pathologie fréquente de la chatte et chienne non stérilisée à partir de ses 8 ans , qui met en jeu le pronostic vital de l’animal, et peut affecter les organes vitaux de manière durable si non pris à temps. C’est une urgence médicale . Cela survient 3 à 8 semaines après les chaleurs et est dû aux variations hormonales physiologiques
qui modifient l’endomètre.
De plus si la stérilisation est effectuée jeune, avant l’âge des six mois ( pour éviter les premières chaleurs et leur imprégnation hormonale), vous supprimez à 100 % le risque de cancer de la mammelle que ce soit chez la chienne, ou chez la chatte.
La stérilisation peut également être envisagée pour des raisons comportementales, après essai thérapeutique ou non.
Elle présente aussi des désavantages . Elle peut entraîner une prise de poids, cette prise de poids peut être éviter avec une alimentation adéquate et de l’exercice, c’est notre rôle que de vous guider sur ce sujet. Autre désavantage, l’apparition d’incontinence urinaire chez la chienne peut survenir. Suivant les études, l’incidence tourne autour des 5 % des chiennes stérilisées, ce qui est loin d’être
négligeable ( 90 % des chiennes incontinentes sont stérilisées) , il y a des races prédisposés et un facteur taille. L’incidence chez le chien est rare, inférieure à 1 %. Il existe des traitements qui la plupart du temps sont efficaces, mais doivent être donnés quotidiennement. L’âge de la stérilisation n’a pas d’incidence sur l’apparition de l’incontinence urinaire. Seule la stérilisation très précoce (avant 4
mois) que nous évitons, semble provoquer une aggravation des symptômes.
Le défaut en oestrogènes serait en partie responsable.
Attention avant de poser le diagnostic d’incontinence urinaire il faut éliminer toutes les autres causes possibles.